Namansi Industries : la modification génétique animale
Année
2035
Thématique
Alimentation
Domaine
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Namansi Industries commercialise une seringue hypodermique permettant l'injection d'hormones visant à augmenter la taille et la vitesse de croissance des animaux, dans le but d’accroître les rendements dans les élevages.
Namansi Industries développe une solution de transformation du bétail en augmentant sa masse musculaire, sa fécondité et sa santé grâce à de toutes nouvelles méthodes de génie génétique.
Seringue B-01 pour les bovins.
Seringue B-01 pour les volailles.
Seringue B-01 pour les porcs.
Croquis expérimentaux autour de la seringue B-01.
Notre procédé influe sur le développement hormonal de l’animal grâce aux ciseaux moléculaires CRISPR/Cas9. Nous injectons également des virus bactériophages qui protègent les animaux en s’attaquant uniquement aux bactéries nuisibles. Venez assister à notre prochaine démonstration sur le stand de la World Ag Expo.
Les éminents scientifiques et ingénieurs internationaux qui travaillent pour Namansi Industries ont développé cette solution innovante après plus de sept années de dur labeur.
→ Répondre à la demande croissante de viande.
→ Augmenter la valeur nutritive de la viande.
→ Maximiser les coûts de l’élevage.
→ Réduire les protocoles de biosécurité.
Les êtres humains et leurs animaux d’élevage représentent 96 % du total des mammifères sur Terre. (Source)
La consommation mondiale de viande est passée de 67 millions en 1957 à 323 millions de tonnes en 2017, soit une multiplication par 5 en 60 ans. (Source)
Entre 1960 et 2020, le rendement d'une vache laitière française est passé de 2 000 litres par an à plus de 7 000 litres, soit une hausse de 350 % en 60 ans. (Source)
Le poulet a vu son poids moyen multiplié par quatre entre 1957 et 2005. (Source)
En 2016, 70 % des poules pondeuses étaient élevées dans des élevages de plus de 50 000 poules. (Source)
Chaque année, près d'un milliard d’animaux sont abattus en France, dont 27 millions de lapins, 23 millions de cochons, 4 millions de bovins et plus de 800 millions de volailles. (Source)
Des chercheurs coréens ont dévoilé en 2015 des porcs “super musclés” chez qui ils ont désactivé un gène qui inhibe la croissance des cellules musculaires. En 2018, des chercheurs chinois ont développé des porcs génétiquement modifiés avec une croissance 23% plus rapide et un taux de conversion de nourriture en viande 14,5% plus élevé, tout en produisant beaucoup moins de déchets phosphatés et azotés polluants dans leur lisier.
En 2015, la compagnie américaine Recombinetics a réussi à obtenir deux vaches naturellement dépourvues de cornes en modifiant un gène nommé POLLED. Malgré les efforts de Recombinetics pour faire reconnaître sa technologie comme sûre, la FDA n'a jamais voulu délivrer d'autorisation pour commercialiser de la viande issue de ces animaux génétiquement modifiés.
En 2016, des chercheurs chinois ont inactivé un gène nommé FGF5 dans des embryons de chèvres cachemire, qui ont alors développé des poils plus longs et plus nombreux. Dès l'âge de quatre mois, les animaux génétiquement modifiés ont ainsi produit 93 grammes de cachemire de plus par rapport aux autres chèvres, soit une augmentation d’environ 46%.
En 2016, le saumon AquAdvantage devient le premier poisson génétiquement modifié pour des fins alimentaires à recevoir une autorisation de commercialisation. Selon l'entreprise AquaBounty Technologies, ce saumon grandit deux fois plus vite qu'un saumon d'élevage classique, sachant que le saumon d'élevage classique grossit lui-même jusqu'à deux fois plus vite qu'un véritable saumon sauvage.
Oxitec est une société de biotechnologie basée au Royaume-Uni qui développe des moustiques génétiquement modifiés pour aider à lutter contre le paludisme, le zika et la dengue. Les populations génétiquement modifiées agissent comme un “insecticide vivant”. L'entreprise affirme que sa méthode est plus efficace que les insecticides et plus respectueuse de l'environnement.
« Au vu de l’importance des questions soulevées par la modification génétique des animaux, y compris sur le plan philosophique et éthique, le comité d’éthique recommande la prudence dans l’usage des techniques d’édition de génome appliquées aux animaux. »
Publié en 1904, ce roman imagine l’aventure du chimiste britannique Bensington qui crée un aliment décuplant la croissance des êtres vivants dans des proportions démesurées mais avec des résultats désastreux, allant de la création de poulets gros comme des iguanodons à l'apparition d'une nouvelle race humaine aux proportions titanesques qui condamne l'ancienne à la disparition.
En 2022, les hommes ont épuisé les ressources naturelles. Seul le soleil vert, une sorte de pastille fabriquée à partir d’une viande pour le moins non-conventionnelle, nourrit une population miséreuse qui ne sait pas comment sont fabriqués de tels aliments. Omniprésente et terriblement répressive, la police assure l'ordre. L'anthropophagie est désormais le principal maillon de la chaîne alimentaire humaine.
Sorti en 2017, ce film pose la question de la consommation de viande dans la société industrielle. Il raconte une histoire d’amitié entre une petite fille et un cochon génétiquement modifié qui prend des proportions gigantesques. La firme qui a créé ce monstre cherche à les séparer pour ne pas perdre le contrôle de la situation. La fin tragique sonne comme un cri d’alerte face aux problèmes liés à notre empreinte écologique.
Clément Borie
Pierre Bornstein
Julien Brunin
Maxime Druart
Mathias Kanny
Eythan Saillet
Matthieu Salgueiro Vidal
Grégoire Charrassin et Adrien Rivierre, formateurs au design fiction dans le cadre d’une semaine intensive à l’école HETIC avec les étudiants en troisième année du programme Grande École, en octobre 2020.
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