EFPSN : le réseau européen de transport de la production alimentaire
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L’EFPSN est un réseau européen de transport de la production alimentaire mis en place pour automatiser la logistique agricole. Grâce à une infrastructure intelligente et efficiente, le système envoie des denrées alimentaires à des milliers de kilomètres.
L’European Food Production Sharing Network expédie la production d’un exploitant agricole dans la journée, en le rémunérant aussitôt.
Les échanges s’effectuent principalement entre les fermes et les nœuds centraux du réseau, à savoir les marchés de produits frais. Cependant, nous permettons aux agriculteurs de recourir au troc.
Par exemple, un cultivateur de céréales peut envoyer une partie de sa marchandise à un éleveur pour nourrir ses bêtes, qui lui expédiera de la viande en retour.
Notre dossier a retenu l’attention de la Commission européenne pour ses capacités de modernisation et de développement de l'agriculture. Les premières subventions ont été octroyées à hauteur de 400 millions d’euros afin de mailler une première dizaine de marchés de produis frais des principales capitales avec une centaine de fermes partenaires.
Les différents nœuds du réseau EFPSN présents sur cette carte correspondent aux plus importants marchés de produits frais européens, comme Rungis en Île-de-France. Le maillage des terminaux agricoles ne sont pas représentés ici.
→ Garantir la sécurité des approvisionnements.
→ Œuvrer à la stabilité des marchés.
→ Assurer un niveau de vie correct aux agriculteurs.
→ Certifier des prix raisonnables aux consommateurs.
→ Éviter la surproduction et le gaspillage.
→ Réduire la pollution engendrée par le transport.
Les équipes commerciales de l’European Food Production Sharing Network sont présentes à la majorité des foires agricoles. Nous disposons notamment d’un stand au salon international de l'agriculture organisé chaque année à Paris, au parc des expositions de la porte de Versailles.
Sergueï Egorov, exploitant agricole russe d’une ferme familiale de 83 hectares à proximité de Moscou, tient à vous faire visiter sa propriété, une des premières reliées au réseau de l’EFPSN.
En 2020, un être humain sur 8 a souffert d’une insécurité alimentaire grave, soit 928 millions de personnes. (Source)
2 hectares de terre étaient disponibles par habitant en 1900 dans le monde contre moins de 0,5 hectare en 2010, soit une diminution de 400 %. (Source)
Chaque année, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées en France, soit l’équivalent de 150 kilos par habitant. (Source)
Un tiers de la production alimentaire mondiale destinée à la consommation humaine est perdue ou gaspillée, ce qui correspond approximativement à 1,3 milliard de tonnes de nourriture par an. (Source)
28 % de la superficie agricole mondiale est utilisée pour produire de la nourriture qui est perdue ou gaspillée. (Source)
25 % des pertes de la production alimentaire mondiale seraient suffisants pour nourrir les personnes en manque de nourriture dans le monde. (Source)
En France, les exploitations agricoles sont 4 fois moins nombreuses qu’il y a 40 ans. (Source)
En 2016, 605 agriculteurs, exploitants et salariés du monde agricole se sont suicidés en France, soit environ 2 par jour. (Source)
L’entreprise DJI commercialise deux drones à vocation agricole. Le drone Phantom 4 RTK analyse le terrain et génère des cartes donnant des informations sur la santé des cultures. Il permet également de créer des cartes de pulvérisation et d'ensemencement. Le drone Agras T20 est chargé de la pulvérisation de pesticides ou insecticides. Il réalise également l’épandage d’engrais ou le semis de graines.
Vive Crop Protection est une société canadienne de nanotechnologie agricole qui a crée un système permettant aux exploitations agricoles d’accroître leur efficience et leur productivité tout en réduisant leur incidence sur l’environnement. Son procédé encapsule des pesticides chimiques et biologiques dans des nano-paquets qui atteignent plus facilement et précisément leur cible.
Pionnier français de la robotique agricole, Naïo Technologies conçoit, développe et commercialise des robots de désherbage, autonomes et 100% électriques. Ils permettent de pallier au manque de main-d’œuvre agricole, de réduire la pénibilité liée à certains travaux agricoles, d’optimiser la rentabilité des exploitations tout en limitant l’utilisation d’intrants chimiques, nocifs pour l’environnement.
Jungle Concept, Futura Gaïa ou Babylone Growers sont des entreprises françaises qui élaborent un nouveau modèle de production agricole. Ces usines à plantes revendiquent jusqu'à 50% d'énergie et 80% de main-d'œuvre en moins pour un rendement deux à trois fois plus élevé qu’une plantation sous serre ou en champ. Les fermes verticales implantées en zone périurbaine utilisent notamment l’hydroponie.
Une mission de l’ESA appelée MELISSA étudie depuis 1987 comment transformer un vaisseau spatial en un écosystème fermé reposant sur des bactéries, des algues, des plantes, des éléments chimiques et des procédés naturels. En 2003, des cosmonautes russes ont fait germer des petits pois dans l'espace. En 2015, des astronautes américains ont dégusté leur première laitue spatiale à bord de l’ISS.
Voici un extrait du roman, paru en 1943 : « L’humanité ne cultivait presque plus rien en terre. Légumes, céréales, fleurs, tout cela poussait à l’usine, dans des bacs. L’élevage, cette horreur, avait également disparu. Élever, chérir les bêtes pour les livrer ensuite au couteau du boucher, c’étaient bien là des mœurs dignes des barbares du XXème siècle. Le bétail n’existait plus. La viande était cultivée sous la direction de chimistes spécialistes. »
Les sept nouvelles de ce récit paru en 1974 décrivent une Terre surpeuplée où la population est entassée en l’an 2381 dans des monades urbaines, tours verticales de mille étages. Les monades occupent seulement 10% de l'espace géographique, le reste étant dédié à l'agriculture vivrière. Les paysans régulent leur natalité et travaillent le sol horizontal pour nourrir les monades en échange de produits technologiques.
Ce film sorti en 2006 raconte l’histoire d’une Amérique où plus rien ne pousse. La désertification est causée par le Brawndo : une boisson énergétique utilisée pour l'arrosage des cultures en remplacement de l'eau pure, qui n'est plus utilisée que dans les toilettes. Les membres du gouvernement refusent d’irriguer les sols avec de l'eau jusqu’à ce qu’un citoyen réussisse à persuader ses interlocuteurs qu'il a le pouvoir de parler aux plantes et qu’elles réclament de l'eau.
Tina El Hawa
Clara Ferreira
Loup Lemaire
Hugo Leroy
Romain Penchenat
Paul-Émile Sauvage
Valentin Sejourne
Grégoire Charrassin et Adrien Rivierre, formateurs au design fiction dans le cadre d’une semaine intensive à l’école HETIC avec les étudiants en troisième année du programme Grande École, en octobre 2020.
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